lundi 31 août 2015

Quand l'entreprise doit séduire le candidat... et non l'inverse !


 Après la rencontre, la douche froide ?


Vous qui lisez régulièrement mon blog, vous ne serez pas étonné par cette affirmation.

De là à inverser les rôles, il n'y a qu'un pas que cette entreprise a osé franchir :


Pour plus de précisions, vous pouvez consulter ce document ici.



D'aucuns pourraient affirmer qu'il s'agit là encore que d'un buzz de plus d'une structure qui souhaite se démarquer à moindre frais... Peut-être, vous répondrais-je... à condition que les moyens de séduction soient vrais ! Je m'explique.

Reprenons le parallèle entre la rencontre entre un candidat et un futur employeur d'un côté, et la rencontre amoureuse entre deux personnes, de l'autre :
  • Tout d'abord, s'il est admis que c'est le candidat qui doit envoyer son CV, l'employeur doit créer le premier contact en donnant envie au futur employé de postuler. 
  • Ensuite, il faut pouvoir créer les conditions de la rencontre : cette phase doit commencer de vérifier si les attentes respectives sont concordantes.
  • Enfin, la rencontre EN VRAI doit vérifier si ce que vous avez affirmé est vrai : Imaginez que, alors que le candidat s'attend à une super ambiance dans l'entreprise, il voit qu'il n'est même pas attendu et que le recruteur n'a pas préparé son accueil.

Séduire sans mentir


Décidément, cette phrase revient de plus en plus souvent dans le discours des acteurs RH et, en particulier auprès de ceux qui gèrent la communication RH et l'image employeur. Il fait même, à mon avis, des 4 étapes d'un bon recrutement. Au fond, peu importent les moyens utilisés et qui sera la première entité à faire le premier pas (candidat ou employeur). La question de l'efficacité sera, par contre centrale : grâce à ce type de communication, les attentes psychologiques entre le salarié et l'entreprise seront-elles comblées ? Nous avons vu à quel point, d'un point de vue quantitatif, Michel & Augustin avait réussi son coup médiatique. Mais, qu'en est-il, d'un point de vue qualitatif ?

Affaire à suivre...

Crédit photo : http://www.gratisography.com/

3 commentaires:

  1. Votre analyse me semble pertinente et du moins va-t-elle dans le sens de ma démarche de recherche d'emploi. La rémunération est souvent un élément déterminant mais pour moi aujourd'hui le plus gros critère est que l'entreprise soit le reflet de mes valeurs. Si j'ai le moindre doute entre le message véhiculé par l'entreprise et la réalité vécue par les salariés, je n'accepterai pas le poste. Et je constate autour de moi que je ne suis pas la seule à agir de la sorte. La qualité de la vie professionnelle au sein de l'entreprise est de plus en plus important dans le choix d'un emploi.
    La tâche des professionnels des Ressources Humaines devient de ce fait encore un peu plus complexe car il faut que le message de l'entreprise à l'intention des futurs collaborateurs doit être clair, attractif mais surtout vrai.
    Et il est ensuite nécessaire que les actions RH permettent à cette "vérité" d'exister.

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  2. Je vous remercie de votre commentaire qui prouve bien que l'action RH est encore loin d'avoir donné sa pleine mesure. L'entreprise doit véhiculer des valeurs positives... mais surtout vraies ! Une véritable gageure dans un monde où le "paraître" semble plus important que l'"être"... Mais ne soyons pas trop philosophes et continuons d'avancer !

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  3. Pour le recrutement de certains postes où il y a pénurie de candidats, les rôles se sont effectivement inversés. J’ai pu constaté que trouver le bon CV était désormais plus compliqué, devenant d’ailleurs un indicateur de performance des RH. Le phénomène de cooptation s'est banalisé.Le recrutement est aujourd’hui aussi une affaire de marketing, et l’image perçue de l’entreprise ainsi que la cohérence des offres qu’elle diffuse sont primordiales.
    Le véritable problème à résoudre est de réussir à attirer les bons candidats vers nos offres d’emploi.

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